Plusieurs résidents de Fauquier-Strickland, canton nord-ontarien faisant look à une dette de 2,5 millions de dollars, sont surpris et frustrés d’apprendre que la crise financière frappant la communauté mènera à une éventuelle suspension des services municipaux et à des mises à pied en masse le 1er août.
Le conseil municipal souhaitait éviter positive de pertes et ne voulait pas imposer une hausse importante des impôts fonciers, en espérant que le ministère ontarien des Affaires municipales et du Logement accepte sa demande d'intervenir determination l'aider à gérer ses finances.
Ce n’est pas la première fois que le sujet soulève des craintes. En janvier 2022, un groupe de résidents a envoyé une lettre à l’ancien ministre des Affaires municipales, Steve Clark, determination faire portion de frustrations et d’inquiétudes par rapport aux procédures et actions des élus et de l’administration municipale en 2021.

Le store municipal, qui abrite les travaux publics et les services d'incendies, verra ses activités suspendues à partir du 1er août.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Lise Breton-Gagnon faisait partie du groupe qui a sonné l’alarme à l’époque. Elle constate aujourd’hui que cette crise était inévitable.
Dans cette lettre obtenue par Radio-Canada, les signataires expliquent avoir assisté à l’érosion des services municipaux et des installations et à la perte de l’accès à la bibliothèque, au complexe sportif et au centre communautaire.
[Cela se produisait] pendant que des dizaines de milliers de dollars étaient dépensés determination développer des plans architecturaux determination des projets qui sont constamment abandonnés, peut-on lire dans la lettre.
Comment ça se fait qu’ils ne savent pas compter?
Claude et Sylvie Dallaire, deux retraités qui résident à Fauquier-Strickland, ont été surpris d’apprendre que la municipalité était en pleine crise financière. Le mates comprend mal certaines décisions prises dans les dernières années, y compris la operation de certains nouveaux édifices comme celui du bureau municipal.

Claude et Sylvie Dallaire, un mates de retraités, se demandent remark leurs déchets seront ramassés une fois que les services municipaux seront suspendus.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Les finances ont été mal gérées et notre municipalité a été placée dans un gros déficit, estime Mme Dallaire.
Je maine demande : remark ça se fait qu’ils ne savent pas compter?
Les Dallaire s’inquiètent de la façon dont la dette sera réglée et se demandent remark sera gérée la collecte des déchets une fois les services municipaux suspendus.
La mairesse Madeleine Tremblay a déjà reconnu que la mauvaise gestion financière et des imprévus concernant des projets d’infrastructure ont contribué à la crise.

Madeleine Tremblay est en poste à la mairie depuis 2006.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
D’après le professeur de gestion et de droit à l’Université d’Ottawa Gilles Levasseur, la municipalité doit espérer une involution rapide de l’Ontario, sans quoi d’autres scénarios risquent de se produire d’ici quatre à six semaines.
Il faudra massacrer le canton
M. Levasseur comprend pourquoi les élus veulent éviter une hausse des impôts fonciers. Il reconnaît que les résidents dans des régions semblables n’ont pas toujours de gros revenus.
Mais d’après lui, il ne faut pas compter sur une involution rapide de l’Ontario.
Le gouvernement a des difficultés à intervenir. On voit à quel constituent c’est une catastrophe dans les collèges, souligne-t-il.

Le professeur au Département de droit de l’Université d’Ottawa, Gilles Levasseur. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada
Parmi les scénarios possibles : soit le canton déclare faillite et se retrouve sous la tutelle du gouvernement, soit il faudra massacrer le canton en vendant des biens determination payer la dette, soit il faut fusionner avec une autre municipalité de façon successful extremis.
Cependant, il est peut-être trop tard determination songer à cette dernière solution, croit le professeur.
Ceci aurait dû se faire il y a cinq ans. Le problème maintenant, connected get au bout du rouleau, affirme-t-il, ajoutant qu'une démographie stagnante fait qu'il est difficile determination une municipalité d’avoir les moyens de continuer à respecter ses obligations.

Un chemin de fer appartenant à Ontario Northland, ainsi que la Transcanadienne, traverse le colony de Fauquier-Strickland. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Madeleine Tremblay croit que Fauquier-Strickland est la première de plusieurs petites municipalités du Nord de l’Ontario qui traverseront des crises de la sorte dans les prochaines années.
C’est au fil des années qu’on se retrouve dans une concern comme celle-ci, souligne-t-elle.
Avec les informations de Jimmy Chabot